Erik Decamp

Mountain Guide

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Comment est-ce possible ?

Journée souvenir à la Testa dei Frà, dans le val d’Aoste. Je suis venu ici une fois en janvier 2009, invité à partager une belle sortie de ski de randonnée avec l’équipe de l’association En Passant Par la Montagne. Dans notre petite troupe, outre des permanents d’EPPM, cinq guides : Jean-Marc Boucansaud, Olivier Sourzac, Hugues Bonnel, Fabien Ibarra et moi. Olivier et Jean-Marc ne sont plus de ce monde aujourd’hui, et c’est en montagne qu’ils sont morts. Comment est-ce possible ?

La dialectique du haut et du bas

J’ai regretté qu’au lieu de s’appeler Pointe de la Pierre, le joli sommet dominant Aoste sur lequel je me trouvais, ne s’appelle pas Saint Pierre comme le village en-dessous. Le paysage qu’il offre englobe à 360° les sommets du Grand Paradis, le Mont-Blanc et les sommets du Valais, Grand Combin, Cervin et jusqu’au Mont Rose. Il plonge aussi jusqu’en bas de la vallée. Ici, comme dans la vallée de Chamonix, se côtoient, dans une troublante proximité visuelle, le « haut » et le « bas ». Dans un récent film documentaire sur Chamonix, Jean-Christophe Rufin fait remarquer que cette vallée offre une « dialectique du haut et du bas » : c’est exactement ce que ce paysage m’a donné à ressentir aujourd’hui. Paradis, haut et bas, si en plus Saint Pierre avait été à mes côtés, j’étais mûr pour la transcendance...

Chercher l'erreur

D’accord si nous étions partis plus tard nous aurions eu le soleil au lieu de ce nuage insistant. D’accord si nous étions allés un peu plus loin que « la montagne d’en face » etc etc. Mais il fallait rentrer tôt pour que Victor prépare sa rentrée, et le but étant une mise en forme plutôt qu’une fatigue, il ne fallait pas partir trop tôt ! Belle matinée de plein air, quoiqu’il en soit !

Les cols avant l'école

Dernières journées de vacances pour Victor, un programme studieux avant la rentrée, mais pour être affûté rien de tel qu’une petite sortie de la matinée. Du très très classique, mais toujours bien, avec une neige étonnamment bonne pour la descente du col de Bérard. Le plaisir de partager une jolie randonnée !

Cogne en beauté

A bonne distance dans le Valnontey, deux grandes cascades attirent le regard et les grimpeurs : Repentance la belle difficile, Monday Money la belle plus modérée. C’est elle que j’ai choisie pour faire découvrir Cogne à Lucien Boucansaud. Au sommet, le soleil et la profondeur du paysage avant de replonger en rappel. Belle journée, beaucoup de pensées pour Jean-Marc, le père de Lucien, l’ami disparu il y a bientôt un an. Grande beauté partagée, en même temps que grande émotion.

Tutto Relativo

Cogne, à nouveau avec Yannick. A nouveau la beauté des lieux nous émerveille. Nous avons envie d’une journée ludique, Tutto Relativo sera parfait : approche courte, difficulté gentille, jolies vues, glace bonne à souhait.

Vendredi 13

Vendredi 13, 13 heures : le bon moment pour monter à l’Aiguille du Midi et trouver, pour cette sortie de reconnaissance (je n’y étais pas encore allé cette année), la Vallée Blanche dans une quasi-solitude. De surcroît, avec une neige lisse, froide et belle. Le faible enneigement de la partie basse du glacier n’a pas gâché le plaisir !

Antarès, deuxième

Journée très amicale aujourd’hui, avec Yannick Vallençant : le plaisir de se voir, de « papoter », de faire une jolie cascade ensemble. Partis sans hâte le matin de Chamonix, avec plusieurs arrêts en chemin pour juger des conditions, constatant que le froid vif sous lequel nous étions partis s’était transformé, une fois la frontière passée, en une douceur presque printanière, nous avons rapidement vu que les possibilités se resserraient. Antarès était le plus logique, et , même si je l’ai déjà parcourue plusieurs fois, j’avais plaisir à partager cette sortie avec Yannick qui ne connaissait pas cette jolie cascade au nom d’étoile.

Pour une première

Alfred, Julian, Mons, pour une première randonnée à skis en famille, l’ultra-classique Crochues-Bérard, à ceci près qu’en l’absence de matériel tout à fait adapté c’est devenu un peu laborieux à la montée. A la descente le plaisir de skier a repris ses droits !

Par-dessus la crête

Une journée de ski ordinaire entre le Brévent et la Flégère, par un temps merveilleux dès lors que nous laissons sous nous la mer de nuages. Enfin, ordinaire pour un premier jour de vacances : parking complet, files d’attente. A Mons et ses deux fils, j’ai envie de montrer Chamonix sous un jour plus « nature ». Heureusement, il suffit de faire quelques pas, de franchir la crête du côté du lac Cornu et l’ambiance change du tout au tout. L’effet magique du « regard par-dessus le col ».

La mer bouge

La mer bouge : constat banal. Mais quand il s’agit d’une mer de nuages, beau spectacle, soleil voilé puis éclatant, lumière douce sur l’Aiguillette des Houches. Belle neige.

Dessus, dessous

Au-dessous de 2000, une mer de nuages qui fait office de plancher. Très haut, des nuages élevés en guise de plafond. Entre les deux, la place de la lumière et d’une visibilité blanche. Très vite le plancher monte et le plafond descend, ne nous attardons pas. Le col des Dards est une petite sortie, c’était bien pour cette journée mate.

Par neige aussi belle

La neige que nous attendions est arrivée, en quantité, en qualité. Aussi belle que dangereuse. Nous sommes déjà début février, la saison est bien avancée. Le manteau neigeux, lui, ressemble à ce qu’en d’autres hivers nous pouvons avoir après les premières chutes, avec une instabilité qui devrait inciter à la prudence. Mais il faut un effort pour ne pas la croire semblable à une neige de début février, assise sur des sous-couches déjà un peu stabilisées. Journée commencée sous la neige, finie au soleil sur la pointe d’Arpille. Paisible endroit.