Erik Decamp

Mountain Guide

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Jour 7. Qui l'eût cru ?

Et le plus improbable… Toute la nuit à Bertol, du vent fort. Au petit matin, la neige qui tombe depuis un moment. Le temps de s’ébrouer, et tout s’ouvre, révélant ce Cervin au pied duquel nous descendrons tout à l’heure dans une neige de rêve. Jamais je n’aurais laissé espérer à mes compagnons, au cours de ce raid, que nous le terminerions ainsi !

Jour 6. La belle surprise.

Pas de hâte ce matin. Nous n’avons aucune idée de ce qui nous attend : journée bouchée, enneigée, ensoleillée ? Puis les nuages s’ouvrent, progressivement, imparfaitement, révélant la beauté des ciels habités et nous offrant une belle visibilité pour le passage du col de l’Evêque, une descente parfaite du glacier d’Arolla et une montée à Bertol où nous ne souffrons même pas de la chaleur, qui est quelquefois la mauvaise surprise de cette étape.

Jour 5. Le froid, le choix.

Surprise : très beau temps. Mais le vent est toujours là, fort et froid en altitude, et je fais le choix de passer le Pas de Chèvre, redescendre un peu vers Arolla puis remonter jusqu’aux Vignettes, plutôt que de faire, comme c’était prévu, la traversée du Pigne d’Arolla. Aucun regret : neige merveilleuse et grand espaces à la descente, magnifique montée. Encore une journée de gagnée… Commencerions-nous à y croire ?

Jour 4. Le vent.

Du vent était prévu, du vent est venu. La courte montée au col de Roux nous donne une petite idée de ce qui nous attendrait si l’itinéraire jusqu’aux Dix était exposé au vent. Heureusement, encore une fois nous « passons au travers », avec une neige sûre pour la traversée jusqu’au pied du Pas du Chat. Les dernières dizaines de minutes commencent à sentir le mauvais temps, et le refuge est bienvenu. Une improbable éclaircie éphémère nous révèle le panorama, à un moment de l’après-midi où nous n’attendons plus rien.

Jour 3. Blanc, blanc.

Nous aurions aimé voir le refuge de Prafleuri avant d’avoir le nez dessus, mais ce n’est pas ainsi qu’il nous est apparu. Journée chanceuse, toutes choses étant égales par ailleurs - comme on dit. Départ de Trient et descente par le Val d’Arpette avec une bonne visibilité et - à part une courte section - de la bonne neige. Puis un épisode routier jusqu’au Châble, montée au col des Gentianes par les remontées de Verbier. La situation est devenue dans l’intervalle bien différente : tout est bouché, il neigeote. Il y a des traces, col de la Chaux, col de Momin, col du Petit Mont Calme, que je suis avec circonspection. Car tous les chemins ne mènent pas à Rome….

Jour 2. La cerise avant le gâteau.

Quelques flocons au réveil, puis le ciel d’azur. Les nuages sont restés en bas, nous ne les verrons pas de la journée. Col du Passon, Col Supérieur du Tour, refuge de Trient, une journée parfaite. Quelque chose nous dit que c’est la dernière de la semaine.

Jour 1. L'expectative

Après notre WE de préparation cet hiver, nous voici partis, Caroline, Marine, Adrien, Nicolas et moi, pour ce Chamonix Zermatt qui a tant alimenté les rêves de ma fine équipe. Les prévisions météorologiques sont franchement mauvaises, mais comme le pire est rarement sûr, il faudra se préparer à « laisser venir », à nous réjouir chaque jour de ce que nous aurons déjà réussi, sans faire trop de plans sur la comète pour la suite. Le premier jour est tranquille pour aller au refuge d’Argentière, la beauté trouble de la montagne ennuagée ne nous gêne pas. Elle est juste un merveilleux spectacle.