Erik Decamp

Mountain Guide

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Pas volée, la récompense...

Jour 2 : le versant italien bien bouché, et c’est parti pour toute la journée. Le versant français susceptible de s’ouvrir. Nous partons pour la traversée vers l’Aiguille du Midi. Aucune visibilité jusqu’à la Pyramide du Tacul (bonjour la boussole), 40cm de neige fraîche. Certaines crevasses ont donc mis leur masque de carnaval pour se rendre invisibles, une jambe dedans par-ci, jusqu’à la taille par là, passage d’un pont douteux à plat ventre, etc, etc. Du pur plaisir, en somme. Heureusement, nous sommes deux cordées et je suis bien content de faire équipe avec Neil Hitchings. La récompense sera là, le versant français a tenu sa promesse, il y fait beau.

Faire avec, jour 1

La semaine commence en fanfare : temps que l’on se gardera de qualifier sous peine de paraître grossier, plans A, B et C successivement abandonnés. Il reste le joker pour au moins être en montagne et commencer l’acclimatation : Torino et ses environs. Eh bien, c’est parti ! Bruno et Guillaume (eh oui, le fiston, tenté par le projet de son copain) font bonne figure.

Appétit de grimpe, appétit de vie

Quel plaisir de voir « l’appétit de grimpe » de Claude Jaccoux lors de cette jolie escalade qu’est « Cacao Girl », au Chatelard ! Je suis surpris de sa rapidité, ravi de le voir si heureux d’être là. Ce sont des moments partagés que nous nous offrons de temps à autre - pas assez souvent. Question casque, ce n’est pas maintenant que je vais réussir à ce qu’il en mette un. Même à la face sud de l’Aconcagua, il y a un peu plus de 20 ans, j’avais cru obtenir gain de cause mais deux jours la tête enfermée c’était déjà trop pour lui et le troisième jour son casque était dans le sac ! Les années avancent, l’appétit est toujours là. Bien belle journée...

Ludique, en montagne

Les Aiguilles Rouges offrent aujourd’hui de nombreuses voies belles, ludiques, où l’on peut en plus jouir d’être en montagne. « Captain Crochet » en fait partie, à la Tour des Crochues. Pour une demi journée de grimpe « tout plaisir » !

Matière à questionner

Deux journées de ce qui était pour certains une découverte, de longs moments d’échange sur ce que l’expérience avait apporté. Faire de ce que l’on vit matière à penser. C’est une chance de pouvoir mettre cela en oeuvre, en confiance.

La cerise, la lacune

La cerise : cette fissure terminale, qualifiée de « malcommode » (en effet), dans laquelle Elise montre toute son efficacité et sa prudence. La lacune : curieusement, je n’étais encore jamais allé à la Pointe Adolphe Rey. Ce ciel ne montre pas l’arrivée du grésil et de l’orage deux heures plus tard, ainsi va le temps en montagne...