Erik Decamp

Mountain Guide

April 2022
March 2022
February 2022
January 2022
December 2021
October 2021
September 2021
August 2021
July 2021
June 2021
May 2021
April 2021
March 2021
February 2021
January 2021
December 2020
November 2020
October 2020
September 2020
August 2020
July 2020
June 2020
April 2020
March 2020
February 2020
January 2020
December 2019
October 2019
September 2019
August 2019
July 2019
June 2019
April 2019
March 2019
February 2019
January 2019
December 2018
October 2018
September 2018
August 2018
April 2018
March 2018
February 2018
January 2018
July 2017
June 2017
March 2017
January 2017
December 2016
November 2016
October 2016
September 2016
August 2016
July 2016
June 2016
April 2016
February 2016
January 2016
December 2015
November 2015
October 2015
September 2015
August 2015
June 2015
May 2015
April 2015
March 2015
February 2015
January 2015
September 2014
August 2014
July 2014
June 2014
April 2014
March 2014
February 2014
January 2014
December 2013
October 2013
September 2013
August 2013
July 2013
June 2013
May 2013
April 2013
March 2013
February 2013
January 2013
December 2012
November 2012
August 2012
July 2012
June 2012
May 2012
April 2012
March 2012
February 2012
December 2011
November 2011
October 2011
September 2011
August 2011
July 2011
June 2011
March 2011
January 2011
October 2010
August 2010
July 2010
May 2010
April 2010
December 2009
October 2009
September 2009
July 2009
June 2009
May 2009
April 2009
March 2009
February 2009
January 2009
November 2008
October 2008
September 2008
August 2008
July 2008
June 2008
May 2008
March 2008
January 2008
December 2007
October 2007
September 2007
August 2007
July 2007
June 2007
May 2007
April 2007
March 2007
February 2007
October 2006
July 2006
April 2006
August 2013

Eiger, Mittellegi

Ces noms sonnent comme une promesse que la réalité n’affadit pas. « Le Mittellegi » est vraiment La course d’arête, entre terre et ciel à la montée comme à la descente vers le sud. Le couronnement de cette semaine !

Mittellegi Hütte

Le refuge Mitteleggi, à 3300m sur l’arête du même nom, est gardé lorsque les conditions sont encourageantes sur l’unique course qu’il dessert. Il l’est ce vendredi, après plusieurs jours et quelques chutes de neige. Y aller, c’est déjà sentir les prémisses de l’ambiance qui nous attend…

Magadasikara

Journée douce, escalade dans les Aiguilles Rouges. Le ciel s’éclaircit, le massif est encore plus beau avec ces nuages.

Tour Ronde

Seules les matinées sont belles, ces jours. Nous profitons d’être au refuge Torino pour gravir la Tour Ronde. Son arête sud-est, devenue une bonne alternative à la voie normale qui, en cette saison, a tout du champ de mines, offre un beau parcours en mixte crampons aux pieds. Nous sommes seuls. A la fin de la descente, nous rencontrerons deux cordées parties tardivement.

Rochefort

Nous avons remis à plus tard la perspective du Cervin, qui reçoit chaque jour de la neige. En attendant que les conditions s’améliorent, c’est à nouveau vers le Mont Blanc que nous nous tournons. Mon compagnon de cordée a déjà fait beaucoup d’ascensions, mais pas encore les arêtes de Rochefort. L’occasion est belle, le temps clair en matinée, les conditions bien enneigées donnent encore plus de charme.

D'est en ouest, le(s) Breithorn(s)

Notre semaine commence sous le signe de l’incertitude : jusqu’à hier, il faisait beau sans discontinuer depuis 15 jours mais l’instabilité s’installe. Si l’on peut dire. En fait la prévision elle-même est instable. En ligne de mire, soit le Cervin soit l’Eiger (soit les deux, mais soyons sobre&hellipWinking. En attendant d’en savoir plus, il est toujours bon de s’acclimater, et nous choisissons la traversée du Breithorn. Nous y serons seuls, dans un temps largement douteux, et une belle ambiance.

La Meije en beauté

Belle vision au cours d’une randonnée au lac de Quirlies, dans les Grandes Rousses : la Meije embellie par la présence de circaètes. Que quelqu’un me le signale si je me trompe d’oiseau, je corrigerai, merci !

Par petites touches, éviter

Le Paradis fait envie, surtout début août… Au départ de Chabod comme de Victor Emmanuel, nous savons, doux euphémisme, que nous ne serons pas seuls. Nous choisissons Chabod. Il reste à trouver les moyens de se faufiler, en jouant sur le temps et l’espace disponible, qui est grand. Un départ efficace pour ne pas se trouver au milieu de la meute. Le glacier est vaste, pas de gêne. Pour le sommet, le tour par l’ouest nous permet d’ignorer l’embouteillage. Pour descendre les rochers sommitaux, là, il faut se résigner à quelques minutes d’un croisement dont nous nous serions passés. Pour le reste de la descente, ensuite, c’est l’option ni-ni qui s’impose : ni la descente habituelle vers Victor Emmanuel, ni le glacier vers Chabod : l’arête entre les deux, avec la jolie section en via ferrata et la moraine qui ramène à Victor Emmanuel. Souvent, le désir de solitude est curieusement associé au choix d’aller là où tout le monde va, ce n’est pas le monopole du Grand Paradis. Je me serai au moins efforcé de créer, pour mes compagnons de cordée, un espace qui crée l’illusion d’être moins nombreux…

L'envie, l'appétit

Pour finir notre « session », le choix s’est porté sur la traversée des Aiguilles d’Entrèves. Un peu plus que les Marbrées, en tout, mais pas trop. C’est bien de s’arrêter en ayant encore faim...

Le plaisir, l'envie

Retour au vert - enfin, vert et rocher - pour consolider cette fragile confiance. Encore une journée vers le Brévent, un petit mix de plusieurs itinéraires aisés, dans une lumière incroyablement automnale. A ce régime, les portes s’ouvrent doucement aux envies.