March 2021
L'arche de l'homme
290321
Glacier de l'homme. J'aimerais savoir d'où vient ce nom. Ambiance encaissée, profonde et puissante. Nous n'avons pas l'intention de le remonter jusqu'au refuge de l'Aigle, mais de le parcourir assez longuement pour en ressentir toute la singularité. Je retrouve avec émotion cet endroit que je n'ai pas fréquenté depuis longtemps. Un replat, une petite excroissance du terrain qui "fait sommet" et ponctue le paysage , et surtout une magnifique arche de glace. Ce sera là.
Trois en un
280321
Pic Blanc du Galibier depuis le Lautaret. Et puis les pentes côté Valloire sont bien attirantes, donc un petit détour par cet autre côté, et retour par le col du Galibier. Nous passons sans grande transition de neige froide et poudreuse à des conditions de printemps parfaites. Les deux qualités de neige les plus gratifiantes, plus l'impression d'un vrai parcours que donne toujours le fait de passer d'un versant l'autre : trois en un !
Classique parmi les classiques
270321
Les conditions sont réjouissantes au départ du col du Lautaret. Le col de Laurichard, classique parmi les classiques, ne démérite pas. Bon ski, bonne neige et beau temps. Tout pour mettre de bonne humeur.
La grave endormie
260321
La Grave endormie, aurais-je dû écrire, avec un "G" majuscule. Etrange arrivée dans une atmosphère en suspension. La Grave est notre joker. Après avoir dû renoncer à Benevolo (refuge fermé pour cause de Covid), au col du Simplon (réticences à aller en Suisse pour cause de Covid), La Grave est venue à notre secours pour mon plus grand bonheur : je n'y ai pas skié depuis un moment, et la perspective d'y séjourner me réjouit.
Revoir, autrement
230321
S'il y a un endroit où je suis passé moult fois, c'est bien ce Col des Rachasses, passage de tant de descentes sur le domaine des Grands Montets. Aujourd'hui, comme tout cet hiver, aucune remontée mécanique ne fonctionne, Covid oblige. Nous y montons, avec mon ami Neil, pour une "journée de plein air". Et je suis surpris : que cet endroit est beau, grandiose. Et dire que j'ai failli l'oublier, à force de passer ici seulement à la descente, rapidement, entre deux téléphériques !
Oublier, un peu
100321
Cette année, le Valgrisenche est silencieux. Pas d'héliski. La vallée est en beauté. Habituellement je n'y vais pas trop en ski de randonnée, car il y a suffisamment de place ailleurs, au calme. L'occasion était trop belle aujourd'hui, et je n'avais pas encore parcouru la très classique Arp Vieille. C'est tellement bien d'avoir encore tant d'endroits à découvrir ! Et au retour, au village de Valgrisenche, surprise, il était possible de consommer en terrasse. Et d'oublier pour un moment que ce petit plaisir simple est hors de notre portée, de ce côté-ci de la frontière…
Tantôt menace, tantôt Sésame
040321
J'avais demandé à mes trois comparses de faire ce fameux "test PCR", tantôt menace (et si ?) tantôt sésame (aux frontières), pour, le cas échéant, pouvoir nous rendre en Italie à la journée. Finalement nous aurions pu nous en passer (aucun contrôle cette fois-ci), mais nous nous sommes aperçus que c'était bien agréable, puisque nous passions trois jours ensemble, de savoir que nous arrivions tous "négatifs". Le Mont Fassin, lui, est indifférent à tout cela. Il nous offre juste sa longue vallée, ses larges pentes et ses grandioses lointains.