October 2020
Sombrer dans la clarté
281020
L'air cru de l'automne radicalise la transition entre l'ombre et la lumière, et entre la tiédeur qui subsiste de l'été finissant et le froid de l'hiver qui se prépare. Tout le corps le sent, encore enclin à céder au confort du soleil, mais déjà en train de se préparer à se mobiliser en vue des gelées.
Revenir, dans la couleur
271020
Chaque retour est pour moi un émerveillement, surtout en ces temps d'automne et d'explosion de couleurs, le végétal , le minéral et le céleste se disputant le privilège d'être admiré !
Des proximités à éviter ?
251020
Le Bel Interlude, Presles. Robert avait envie de refaire cette voie qui lui avait, à l'époque, laissé un bon souvenir. En dépit de quelques beaux passages, la comparaison est un peu cruelle avec la jouissance que viennent de nous procurer les quelques voies d'un Verdon que nous avons eu grand plaisir à retrouver la semaine précédente. Finalement, mieux vaudra peut-être à l'avenir éviter ce genre de proximité…
Le vent des gorges
211020
Nous voulions grimper "Une pincée de ketchup", dont nos amis disaient le plus grand bien. Le vent, fort à la sortie des gorges, nous en a dissuadé. Notre choix s'est porté sur "Redressement discal", et nous n'avons vraiment pas regretté : même si l'itinéraire est un peu tortueux, aucune longueur n'est décevante !
Un nom d'une actualité brûlante
201020
"Laïspité positive". Ceux qui ouvrent les voies sont friands de calembours lorsqu'ils les nomment. J'écris ces lignes un peu plus tard (début novembre), et entretemps l'actualité s'est violemment invitée sur le terrain de la laïcité, qu'on la désire positive ou que l'on estime inutile tout qualificatif qui en tordrait le sens. Mais là, tout de suite, le nom de la voie nous n'importe peu.
Révéler une évidence
191020
"Le monde d'après". Il est devenu un slogan, parfois un alibi, une crainte ou un espoir, ce "monde d'après" qui a tant nourri les spéculations en ce printemps 2020 marqué par la pandémie de Covid19. Pascal Faudou en a fait en juin 2020 une voie dont l'évidence laisse perplexe : au départ de la terrasse des écureuils, première longueur de Pichenibule, puis tout droit vers le haut. Ligne tellement "naturelle" au regard des standards du Verdon qu'on se demande comment elle avait pu, jusque là, échapper aux grimpeurs.
La joyeuse troupe
181020
Alice, Yves, Robert, Neil, Erik : une joyeuse troupe réunie pour un petit séjour dans le Verdon (ça fait longtemps !). En voici un dont le plaisir se lit sur le visage même s'il est en train d'attendre patiemment que la cordée nous précédant veuille bien s'ébrouer. La suite ne nous décevra pas !
PS : la voie s'appelle "Concrétion érogène", on a vu des noms plus réussis
PS : la voie s'appelle "Concrétion érogène", on a vu des noms plus réussis