March 2019
Par Jupiter !
250319
J'ai pas tout dit : hier, bêtement (mais il n'y a pas d'accident intelligent, n'est-ce-pas ?), sur une chute ridicule et évitable, j'ai hérité d'un oeil au beurre noir qui va me donner un regard de raton-laveur pendant au moins une semaine ! Il me restait à jouer la dissimulation derrière des lunettes à monture épaisse, à me fondre dans le décor en visitant le musée. A disparaître des regards en m'absorbant dans les explications qui accompagnent toutes les pièces exposées. Le Col du Grand Saint Bernard, avant que Bernard de Menthon y fasse construire un hospice, était bien sûr connu des Romains qui y avaient construit une maison pour les voyageurs et un temple en l'honneur de Jupiter. D'où l'ancien nom : col de Joux. Par Jupiter ! Ce matin il fait mauvais. Nous descendons en montant au passage jusqu'au col de Barasson dans un vent tempêtueux.
Faire doux
240319
Pour toutes sortes de raisons, s'il y a un leitmotiv à ce séjour et aux sorties associées, c'est : faire doux. Centrer sur le plaisir d'être là, d'être ensemble, de se laisser imprégner par la beauté des lieux. Le temps est avec nous, la petite boucle du côté du col de la Fenêtre est parfaite. Je n'ose pas dire le "ciel est avec nous", nous sommes en des lieux à ces mots prendraient un certain sens qui me dépasse…
Séjourner là
230319
Nous sommes montés hier, toute une petite troupe, pour un séjour à l'hospice du Grand Saint Bernard. Quatre journées, le temps de se sentir "habiter" cet endroit, et habités par cet endroit. A chaque jour sa sortie, avec retour "à la maison", dans ces murs dont l'épaisseur (matérielle, historique, symbolique) est telle que les franchir constitue à soi seul l'entrée dans un monde à part. Au point d'en oublier ce qui nous entoure, ce que l'on ressent encore plus lorsque le ciel est à la tempête…. Aujourd'hui nous sommes allés au très classique Mont Fourchon.
Il en vient de toutes parts
200319
L'endroit choisi pour être tranquille avec mon ami Robert, eh bien c'est un peu raté car il en vient de toutes parts lorsque nous débouchons dans la dernière combe qui conduit au col d'Encrenaz. Pas grave, c'est beau et à deux nous nous faufilons rapidement, enfin, à la rapidité de nos jambes….
Ce qui est, ce qui n'est plus
190319
Mon ami Robert a beaucoup de mal avec Chamonix : trop de souvenirs de belles courses en montagne, trop de difficulté, peut-être, à admettre que certaines d'entre elles ne sont plus d'actualité - les années qui passent sont implacables. C'est pour lui un événement de venir y passer à nouveau quelques jours, et j'ai envie qu'il en retire un souvenir positif et pas frustrant. Nous allons dans la beauté, tout simplement.
Faire connaissance, se préparer
100319
Olivier a lancé le projet de la haute route Chamonix Zermatt. C'est prévu mi-avril de cette année. Nous nous connaissons depuis plusieurs années et je sens dans cette envie un désir très profond. Il a convaincu facilement deux de ses amis de se joindre à lui : Christophe et Bertrand. Je ne les connais pas. Je leur ai donc vivement suggéré que nous passions ce premier week-end ensemble pour faire deux sorties à la journée qui nous permettront de faire connaissance "sur la neige", et qui me permettront de m'assurer que tout le monde est au niveau. Chamonix est sous un ciel triste et humide, c'est la cata. Hier, une trouée assez improbable nous a permis de faire une belle journée sur la Pointe de la Pierre, au-dessus d'Aoste - même si l'enneigement était un peu juste à basse altitude. Aujourd'hui nous sommes allés, sous la pluie et la neige, vers le col Serena. Au parking j'étais tenté de laisser tomber tellement il pleuvait. Mais leur enthousiasme semblait sans faille. Et puis, me dirent-ils, pour la haute route, il fat s'attendre à des journées de mauvais temps. Ce week end a été utile, je vois que les choses sont bien parties !