December 2016
Montagne et Justice à Grenoble le 18 janvier
171216
Dans la continuité de la soirée organisée le 20 juin 2016 à Chamonix grâce à l’efficacité de l’association La Chamoniarde, et dans le même esprit, une nouvelle soirée est prévue. Ce sera cette fois à Grenoble, le 18 janvier 2017 à 18h30. Bref, la petite équipe à l’origine de cette initiative récidive ! (Jacques Dallest, Procureur Général de Grenoble, en compagnie d’Alain Duclos, guide de haute montagne et expert auprès des tribunaux, d’Alexis Mallon, guide de haute-montagne, professeur à l’ENSA, et j’en suis). Venez nombreux !
La rencontre entre le monde de la montagne et la justice est habituellement vécue à travers ce qui les oppose : nature contre règle de droit, liberté contre réglementation, risque assumé contre sanction encourue. Et pourtant, ce processus est au fond celui où, à l’occasion d’un accident, se pose une question fondamentale : « de quoi, sur le terrain, par mes décisions et mes actions, ai-je à répondre vis-à-vis de la société ? ». Dès lors, les pratiquants de la montagne ont tout à gagner à mieux comprendre comment s’exerce l’action judiciaire dans son cheminement propre. La justice, elle, se doit de rendre accessible sa logique et son fonctionnement afin que l’acte de justice soit à même de poser des jalons utiles pour les usagers de la montagne. C’est au prix de ce double mouvement qu’elle peut devenir un outil pédagogique. C’est notre pari en vous proposant cette soirée : mieux appréhender la complexité des décisions de justice et, concrètement, s’en servir pour améliorer la qualité de nos décisions sur le terrain. Ce pari est ambitieux, et c’est avec vous que nous entendons trouver les réponses aux questions qu’il pose en privilégiant l’expérimentation et une réflexion en commun interactive et dynamique. Durant 40 minutes, à partir d’un cas réel d’ accident de montagne se déroulera une simulation d’audition avec le concours d’un alpiniste et d’un gendarme du PGHM. Le gendarme du PGHM est un sauveteur, il est aussi Officier de Police Judiciaire et à cet titre, investi d’un pouvoir d’enquête. La déposition est un moment charnière du processus judiciaire. C’est là où le professionnel de la montagne est confronté à un questionnement inédit : une faute a-t-elle été commise de nature à entraîner sa responsabilité pénale ? A la suite de cette reconstitution, nos échanges avec vous permettront de préciser et d’élargir le propos, et d’identifier des conclusions concrètes. En espérant vous compter parmi nous lors de cette « expérimentation » !!
La rencontre entre le monde de la montagne et la justice est habituellement vécue à travers ce qui les oppose : nature contre règle de droit, liberté contre réglementation, risque assumé contre sanction encourue. Et pourtant, ce processus est au fond celui où, à l’occasion d’un accident, se pose une question fondamentale : « de quoi, sur le terrain, par mes décisions et mes actions, ai-je à répondre vis-à-vis de la société ? ». Dès lors, les pratiquants de la montagne ont tout à gagner à mieux comprendre comment s’exerce l’action judiciaire dans son cheminement propre. La justice, elle, se doit de rendre accessible sa logique et son fonctionnement afin que l’acte de justice soit à même de poser des jalons utiles pour les usagers de la montagne. C’est au prix de ce double mouvement qu’elle peut devenir un outil pédagogique. C’est notre pari en vous proposant cette soirée : mieux appréhender la complexité des décisions de justice et, concrètement, s’en servir pour améliorer la qualité de nos décisions sur le terrain. Ce pari est ambitieux, et c’est avec vous que nous entendons trouver les réponses aux questions qu’il pose en privilégiant l’expérimentation et une réflexion en commun interactive et dynamique. Durant 40 minutes, à partir d’un cas réel d’ accident de montagne se déroulera une simulation d’audition avec le concours d’un alpiniste et d’un gendarme du PGHM. Le gendarme du PGHM est un sauveteur, il est aussi Officier de Police Judiciaire et à cet titre, investi d’un pouvoir d’enquête. La déposition est un moment charnière du processus judiciaire. C’est là où le professionnel de la montagne est confronté à un questionnement inédit : une faute a-t-elle été commise de nature à entraîner sa responsabilité pénale ? A la suite de cette reconstitution, nos échanges avec vous permettront de préciser et d’élargir le propos, et d’identifier des conclusions concrètes. En espérant vous compter parmi nous lors de cette « expérimentation » !!