Erik Decamp

Mountain Guide

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Genepy ou Genepy 2 ?

Genepy ou Genepy 2 ? That was the question. Mais la réponse pouvait attendre : une fois arrivé au pied, après 45 minutes tranquilles en direction de Dalmazzi, il serait temps de décider. En fait, ma seule interrogation était de savoir si nous aurions ou non du soleil, car en ces temps d’été indien le contraste est grand entre l’ombre, fraîche, et le soleil, chaud. La belle surprise nous attendait. Pour le reste, ce fut finalement Genepy, la plus facile des deux, car il y avait de la fatigue dans l’air...

Grimpailler, la ville entre les jambes.

« Pierre Navigator delle Crest ». Aucune idée de ce que ce nom de voie signifie ! (si quelqu’un peut m’éclairer ?). L’envie née d’une discussion avec un collègue guide ; le topo disponible sur le site « grimpailler.com », qui donne plein de bonnes idées et des informations précises ; un petit coup de fil à Hervé Thivierge l’auteur de ce site pour avoir, en plus de l’information, la saveur. Et nous y voici, Courmayeur entre les jambes, une arrivée somptueuse, le versant italien du Mont-Blanc dans sa splendeur. Merci Hervé !

La présence par la lumière

Quelquefois, de retour vers Chamonix alors que je roule dans la basse vallée de l’Arve aux alentours d’Annemasse, je suis saisi par la forte présence du Mont Blanc dans le paysage, alors même qu’il est encore loin et n’occupe qu’une petite partie du champ visuel. Aujourd’hui, sur l’Aiguillette d’Argentière, c’est la même vision paradoxale que j’éprouve. La qualité de la lumière d’automne, clarté et contraste, y est pour beaucoup.

Pierre et Fraise

Fraise des Boâtch, contrefort de la Grande Floria. Je gardais de cette voie un souvenir pour le moins mitigé : celui d’une série de volées de pierres auxquelles on se demandait si on allait pouvoir échapper, et qui s’étaient avérées être le fait d’un bouquetin dérangé qui nous canardait depuis la vire supérieure. D’autant plus terrorisant que, ce jour-là, j’étais avec deux jeunes... Aujourd’hui, j’y allais donc avec un brin d’appréhension, et le souvenir d’une voie très moyenne. Toute autre impression : certes il faut un peu de vigilance à certains endroits, surtout si l’on est suivi (ce qui était notre cas), mais l’escalade est belle et, cette fois, nous ne dérangions personne !

Gaspard d'automne

Une voie populaire s’il en est, Gaspard 1°, bien nommée pour son arrivée à la Pointe Gaspard, près des Crochues. A faire de préférence un jour d’automnne, comme aujourd’hui, et de préférence devant !

Inusable

Mani Puliti est inusable... Plaisir garanti pour une reprise de contact avec le rocher !

Les lignes

Je ne sais pas pourquoi, à chaque fois que je grimpe à Machaby, je suis irrémédiablement attiré par ce carrefour de routes, en bas dans la vallée d’Aoste. Le croisement des lignes, les champs, les arbres et leurs ombres, tout cela donne un puissant appui au regard qui glisse le long de la falaise.

La fête au village

Planaval, Valgrisenche, Italie. Juste au-dessus du village, à portée de cloches, une falaise d’aspect quelconque dans laquelle a été tracée par un « enfant de la vallée » une magnifique voie de cinq grandes longueurs qui ne dépasse pas le 6a+ : « la fête au village ». C’est la fête pour les grimpeurs, avec une sortie assez inattendue....

Encore un Ete Indien

Les beaux automnes inspirent des noms de voies : il y a un « été indien » dans le vallon de Bérard, un autre en montant au refuge de Saleinaz. Celui-ci, homogène en difficulté et varié dans son style, commence par une longueur, censée être en 5+, qui, humide, « réveille », comme on dit. Fabien Ibarra nous la négocie habilement et le leader de la deuxième cordée, qui signe aussi ces lignes, s’en porte fort bien !