La dialectique du haut et du bas
250215
J’ai regretté qu’au lieu de s’appeler Pointe de la Pierre, le joli sommet dominant Aoste sur lequel je me trouvais, ne s’appelle pas Saint Pierre comme le village en-dessous. Le paysage qu’il offre englobe à 360° les sommets du Grand Paradis, le Mont-Blanc et les sommets du Valais, Grand Combin, Cervin et jusqu’au Mont Rose. Il plonge aussi jusqu’en bas de la vallée. Ici, comme dans la vallée de Chamonix, se côtoient, dans une troublante proximité visuelle, le « haut » et le « bas ». Dans un récent film documentaire sur Chamonix, Jean-Christophe Rufin fait remarquer que cette vallée offre une « dialectique du haut et du bas » : c’est exactement ce que ce paysage m’a donné à ressentir aujourd’hui. Paradis, haut et bas, si en plus Saint Pierre avait été à mes côtés, j’étais mûr pour la transcendance...