Erik Decamp

Mountain Guide

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Intense...

Pour se détendre des efforts au Grand Paradis, pour jouer au mieux avec la prévision météo maussade, pour découvrir un autre aspect de la pratique en montagne, c’est la journée aux Gaillands qui s’offre à nous. Mais pas n’importe laquelle : j’ai rarement vu un débutant faire un jour d’initiation aussi complet et aussi dense. La nuit prochaine, va-t-il rêver d’escalade ?

La toute première

Dépasser 3000 mètres d’altitude, chausser les crampons, progresser sur un glacier, atteindre 4000 au sommet du Grand Paradis, par une journée de rêve alliant lumières d’automne et douceur d’été. Autant de premières fois pour Jacky, dont je découvre qu’il attendait depuis longtemps l’occasion de cette expérience.

Marcher dans la beauté

Le but, quel est le but ? Philippe est au départ tenté par un objectif clairement identifiable sur la carte : sommet (le Tour ?), col (le col supérieur du Tour ?). Il me semble que l’objectif est ailleurs : que Sophie et Charlotte vivent une découverte qui leur donne l’envie de prolonger un jour. Surtout pas les mettre en situation de penser : « plus jamais ». Je m’en ouvre à Philippe, qui comprend et partage. Ce sera une très belle journée, les sourires des enfants au retour en seront le meilleur témoignage.

Monter sans s'en apercevoir

Philippe et Audrey ont dû argumenter pour convaincre Sophie et Charlotte d’aller eu refuge Albert 1° pour une première sortie sur glacier le lendemain. Sophie parce qu’elle ressent la fatigue de la veille ; Charlotte parce qu’elle n’est pas à l’aise avec la raideur. Les deux parce qu’il est difficile de se représenter, et de désirer, ce que l’on ne connaît pas du tout et qui suscite de l’appréhension. Au départ de la marche je les sens très réticentes, et j’ai pris le parti de faire en sorte qu’elles atteignent le refuge sans avoir eu l’impression de faire un effort pénible : partir extrêmement doucement, s’arrêter régulièrement, favoriser le fait qu’elles parlent ensemble tout au long de la montée. Leurs inquiétudes semblent s’effacer progressivement.

La première course

Parmi ces petites filles, Sophie, qui a déjà grimpé en salle, est la plus à même de faire la traversée des Crochues qui, à cet âge, est déjà impressionnante, avec ses passages d’arêtes où un enfant peut sentir, selon l’expression de Patrick Cordier, « l’haleine du gouffre ». La journée est magnifique - ce qui se remarque, en cet été 2014 - mais ventée et froide. Sophie donne beaucoup d’elle-même, et la rencontre d’un bouquetin arrive comme une récompense...

Débuts en famille

Philippe aime la montagne : affirmation simple, directe. Il souhaite en faire partager l’expérience à sa fille aînée Sophie, âgée de 12 ans. Je l’ai incité à faire en sorte que cette découverte soit aussi partagée par ses deux autres filles (Charlotte, 10 ans, Margaux, 8 ans 1/2) et son épouse Audrey. Nous allons donc, sur quatre journée, faire en sorte de mêler journées « en famille » et journées « pour Sophie ». Le premier jour a lieu aux Gaillands, afin de décider de la suite en voyant mieux les capacités et les envies de chacun.

La mousse blanche, encore

C’est toujours pour moi un grand plaisir d’aller à la traversée du Weissmiess, ascension qui présente des séquences différentes, pas trop longues et toujours belles. Cette fois-ci, à cela s’ajoutait le plaisir de partager avec Ulf, que je connais depuis bientôt 30 ans et avec qui nous avons vécu de beaux moments à skis.