Monter sans s'en apercevoir
190814
Philippe et Audrey ont dû argumenter pour convaincre Sophie et Charlotte d’aller eu refuge Albert 1° pour une première sortie sur glacier le lendemain. Sophie parce qu’elle ressent la fatigue de la veille ; Charlotte parce qu’elle n’est pas à l’aise avec la raideur. Les deux parce qu’il est difficile de se représenter, et de désirer, ce que l’on ne connaît pas du tout et qui suscite de l’appréhension. Au départ de la marche je les sens très réticentes, et j’ai pris le parti de faire en sorte qu’elles atteignent le refuge sans avoir eu l’impression de faire un effort pénible : partir extrêmement doucement, s’arrêter régulièrement, favoriser le fait qu’elles parlent ensemble tout au long de la montée. Leurs inquiétudes semblent s’effacer progressivement.