Maudit, drame.
120712
Hier soir, nous n’avons pas pu monter au refuge des Cosmiques car le téléphérique de l’Aiguille du Midi avait fermé prématurément à cause du vent fort en altitude. Sur le coup, nous étions déçus. Faute de pouvoir partir du refuge à une heure très matinale pour tenter d’aller au Mont Blanc, nous avons donc décidé de partir à la première benne. En montant les pentes du Mont Blanc du Tacul ce matin, nous croisons des cordées qui nous apprennent la catastrophe qui vient de se produire au Mont Maudit. Si nous avions pu aller au Cosmiques, nous serions-nous trouvés pris dans cette avalanche ? Bien malin qui peut répondre avec sincérité à ce genre de question…
Je ne sais pas pourquoi, en descendant du Tacul je pensais à une histoire polonaise de la haute époque soviétique, qui se voulait une définition du bonheur : vous entendez des bruits de bottes dans l’escalier qui monte à votre appartement, ça sonne à une porte, ce n’est pas la vôtre.
En fait si, je sais pourquoi cette histoire m’est revenue : non pas parce qu’elle est drôle, ce qu’elle est par ailleurs. Mais parce qu’elle laisse le sentiment d’un grand malaise, indéfinissable.
Je ne sais pas pourquoi, en descendant du Tacul je pensais à une histoire polonaise de la haute époque soviétique, qui se voulait une définition du bonheur : vous entendez des bruits de bottes dans l’escalier qui monte à votre appartement, ça sonne à une porte, ce n’est pas la vôtre.
En fait si, je sais pourquoi cette histoire m’est revenue : non pas parce qu’elle est drôle, ce qu’elle est par ailleurs. Mais parce qu’elle laisse le sentiment d’un grand malaise, indéfinissable.