Conversion, conclusions
060214
Magnifique journée à l’Aiguille de Pormenaz, avec des conditions optimales après la chute de neige de la nuit dernière. Les deux compères guides avec qui je partageais cette sortie entre amis - Yves Martine et Christophe Bressand - ont vite filé devant pendant que je tentais de ne pas prendre trop de retard. D’ailleurs, à la sortie du couloir de la Chorde je n’eus plus devant moi qu’une trace. D’où, au retour, j’ai tiré deux conclusions : la première, que je ferais bien de m’entraîner un peu plus ; la deuxième, que même en m’entraînant ce n’était pas gagné !
Le dit couloir de la Chorde n’est pas trop large et un poil pentu. D’où quelques conversions inévitables. Depuis fort longtemps nous pratiquons la conversion par l’amont, en ramenant la deuxième jambe avec un mouvement vers l’arrière et un petit coup de talon qui permet de faire passer le ski aisément et sans s’écarteler. La première jambe, elle, fait un élégant mouvement d’essuie-glace qui teste les hanches récalcitrantes. Justement, la pente aidant, ce mouvement devient moins confortable et la répétition de cet inconfort a produit cette fois un résultat cognitif intéressant : tout à coup, je me suis dit que je pourrais peut-être, avec la première jambe, faire ce que je fais depuis des années avec la deuxième, un mouvement aisé par l’arrière plutôt qu’un geste inconfortable. Ce qui me sidère, c’est de n’y avoir pas pensé avant ! D’où une autre conclusion : parfois c’est à force de se heurter toujours à la même difficulté que l’on finit par imaginer un moyen de la contourner.
Le dit couloir de la Chorde n’est pas trop large et un poil pentu. D’où quelques conversions inévitables. Depuis fort longtemps nous pratiquons la conversion par l’amont, en ramenant la deuxième jambe avec un mouvement vers l’arrière et un petit coup de talon qui permet de faire passer le ski aisément et sans s’écarteler. La première jambe, elle, fait un élégant mouvement d’essuie-glace qui teste les hanches récalcitrantes. Justement, la pente aidant, ce mouvement devient moins confortable et la répétition de cet inconfort a produit cette fois un résultat cognitif intéressant : tout à coup, je me suis dit que je pourrais peut-être, avec la première jambe, faire ce que je fais depuis des années avec la deuxième, un mouvement aisé par l’arrière plutôt qu’un geste inconfortable. Ce qui me sidère, c’est de n’y avoir pas pensé avant ! D’où une autre conclusion : parfois c’est à force de se heurter toujours à la même difficulté que l’on finit par imaginer un moyen de la contourner.